La première demi-finale de la journée opposait le Russe tête de série n°2 Andrey Rublev au plus Marseillais des Nîmois, Benjamin Bonzi. Pour la 30e édition du tournoi, ce dernier avait hérité du statut de tête de série n°9, suite au forfait de Gianluca Mager, initialement n°8. Cela n’a pas suffi au Français, battu en trois sets 6-3 4-6 6-3.
Sans surprise, c’est Rublev qui attaque le premier set en breakant son adversaire dès le 3e jeu, alors que le score est de 1-1. Un avantage suffisant pour le 7e mondial ? A priori oui, mais Benjamin Bonzi, ultra régional de l’étape, profite du soutien du public pour refaire son retard alors qu’il était mené 3-2. Sa joie est de courte durée : Rublev enfonce le clou dès le jeu suivant, breakant à nouveau pour passer devant (4-3). Deux jeux plus tard, le Russe empoche le premier set (6-3).
Dans la deuxième manche, les serveurs font leur loi jusqu’au fatidique septième jeu. Bonzi se retrouve avec une avance de 0-40 sur le service du Russe. Ce dernier, après son match face à Gasquet au deuxième tour, avouait qu’il n’arrivait « jamais à revenir de 0-40 ». La règle, non écrite, se vérifie une nouvelle fois, avec le break réussi par Bonzi. Le Français conserve ses deux mises en jeu suivantes pour égaliser à un set partout (6-4).
Déjà vainqueur de deux Français depuis son entrée en lice (Gasquet et Pouille), à chaque fois en trois sets, Andrey Rublev va-t-il récidiver ? La troisième et dernière manche démarre comme la première, avec un break du Russe, qui se détache rapidement 3-0, 4-1 puis 5-2. Cet avantage d’un jeu va suffire à Rublev qui s’impose 6-3 4-6 6-3 (1h51) et va donc disputer sa première finale à l’Open 13 Provence, mais déjà la 14e sur le circuit depuis le début de sa carrière. En face, ce sera soit Félix Auger-Aliassime pour un remake de la demi-finale de Montpellier, soit son compatriote Roman Safiullin pour une finale 100% russe. A suivre…