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Tsonga tous les 4 ans

Depuis 2009, tous les 4 ans, la magie opère à l’Open 13 Provence  pour Jo-Wilfried Tsonga.

2009
Après une première loupée en 2008, dans la foulée de sa finale mythique perdue face à Novak Djokovic à l’Open d’Australie, Jo Wilfried Tsonga était arrivé à Marseille le couteau entre les dents. Vainqueur de Feliciano Lopez en quart de finale, Jo avait alors une merveilleuse revanche à prendre, face à celui qui l’avait privé d’un titre du Grand Chelem un an auparavant. Rendez-vous réussi pour le Français (comme souvent à Marseille) contre Novak Djokovic, à l’occasion d’une demi-finale qui restera dans les annales du tournoi. Lors de la finale du lendemain face à Michael Llodra, Tsonga avait «  fait parler la poudre  », notamment au service, et s’était imposé 7-5 7-6.

2013
Cette année-là, Jo entame le tournoi auréolé du classement de n°8 mondial. Grâce à ce statut, il évite le premier tour et domine au deuxième le Russe Nikolay Davydenko. Jolie entrée en matière. En quart de finale, le numéro 1 Français de l’époque est nettement plus challengé par le talentueux Australien Bernard Tomic et doit même sauver cinq balles de match. Après cette bataille de costauds (plus de 2 heures !), remportée 12-10 au tie break du 3e set, Jo retrouve dans le dernier carré un joueur qu’il connaît particulièrement bien. Et pour cause, il partageait sa chambre lorsqu’ils étaient tous les deux pensionnaires du Centre National d’Entraînement  : Gilles Simon. Au total, les deux hommes ont croisé le fer 13 fois durant leur carrière et, même si Tsonga mène 9 à 4, leurs confrontations sont souvent accrochées. Pas ce jour-là. En 1h05, Tsonga se hisse en finale en ne laissant que 4 jeux à son pote/adversaire/frère d’armes.  Face à Tomas Berdych, tête de série n°1, la musique n’est ensuite pas la même au dernier jour du tournoi. Face au Tchèque, Jo passe deux fois plus de temps sur le court (2h10) et sauve une nouvelle balle de match. Mais au bout, il y a son 10e titre sur le circuit, le 2e à Marseille.

2017
Comme en 2013, Jo fait partie quatre ans plus tard du clan privilégié des 4 premières têtes de série. Ce statut lui permet d’attaquer le tournoi avec un match en moins à jouer (le 1er tour). Ce jour de repos supplémentaire n’est pas de refus pour Jo, qui arrive de Rotterdam où il s’est imposé au terme d’une semaine de haut vol, avec trois joueurs du Top 15 inscrits à son tableau de chasse. Enchaîner deux titres sur deux semaines consécutives est non seulement rare, mais aussi très difficile à réaliser. Peu importe. Lorsque Jo débarque à Marseille, il se passe invariablement quelque chose. La fatigue est évacuée, remplacée par l’adrénaline et le goût de la victoire. La suite est carrée : une semaine quasiment sans faute, avec un seul set perdu face à Kyrgios en demi-finale, et une victoire à sens unique en finale face à Lucas Pouille. Avec ce troisième titre, Jo rejoint Marc Rosset et Tomas Enqvist dans le club très fermé des triplement titrés.

2021
Voilà, ça y est : nous sommes quatre ans plus tard et ça tombe bien, car c’est le moment choisi par Jo pour effectuer son comeback. Pour l’instant, il n’a qu’un match en simple dans les jambes, perdu face à Sebastian Korda (le fils de) à Montpellier. Depuis son arrivée à Marseille, il a disputé et perdu son premier tour en double aux côtés d’un ancien quart de finaliste de l’Open 13 Provence, Albano Olivetti. Le tirage au sort ne l’a pas gâté, il doit affronter Feliciano Lopez au premier tour. Ce sera leur sixième confrontation, pour l’instant Jo mène 5-0. Et pour rappel, il gagne le tournoi tous les 4 ans. Pourvu que ça dure !

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