L’année dernière, Stefanos Tsitsipas était arrivé à Marseille des doutes plein la tête. Après sa demi-finale à l’Open d’Australie, le Grec avait eu du mal à redescendre, s’inclinant au 2e tour à Sofia, puis dès le premier à Rotterdam. Tsitsipas l’a avoué hier : il avait failli annuler sa venue à Marseille puis, au dernier moment, avait finalement pris son vol. Bien lui en a pris puisqu’il avait ensuite passé une semaine parfaite, remportant le tournoi sans perdre le moindre set.
Il revient cette année avec un statut de Top 10 bien consolidé. Et pour son entrée en matière, le natif d’Athènes affronte le Suédois Mikael Ymer, qui a battu Richard Gasquet au premier tour. Ses principaux faits d’armes, il les a enregistrés sur le circuit Challenger. Mais le jeune Suédois, né en 1998 comme Tsitsipas, espère bien franchir un nouveau cap. Face à Tsitsipas, c’est donc un véritable défi qui l’attend.
Autre tête d’affiche en lice ce mercredi : Félix Auger-Aliassime (F2A). Le Canadien, tête de série n°7, va tenter face à l’Italien Stefano Travaglia de décrocher une première victoire sur le court du Palais des Sports. Né le 8 août, comme un certain Roger Federer mais en 2000 (année de la première finale du Suisse à Marseille !), F2A avait disputé le tournoi en 2018, après avoir bénéficié d’une wild card. Il s’était incliné d’entrée. Mais à l’époque, le natif de Montréal était classé à la 167e place. Il est aujourd’hui 18e, tout proche de son meilleur classement. Finaliste dimanche dernier à Rotterdam face à Gaël Monfils, Auger-Aliassime est attendu pour aller, cette fois, plus loin.
Paire voit loin
De son côté, Pierre-Hugues Herbert (P2H), premier Français en lice ce mercredi, est opposé à Mikhail Kukushkin. L’Alsacien dispute le tournoi pour la troisième fois de sa carrière. Jusque-là, il n’a jamais réussi à dépasser le stade du deuxième tour. Le tirage ne s’est pas montré clément avec P2H qui affronte le finaliste de la dernière édition Mikhail Kukushkin. Ce dernier avait alors créé la surprise, expliquant à la fin du tournoi qu’il avait passé une semaine de rêve. Depuis, à l’exception d’un huitième de finale à Wimbledon, le Kazakh n’a pas véritablement relancé la machine. Herbert, qui reste sur un quart à Montpellier, a donc tout pour prendre sa chance.
Alors que les deux minots Harold Mayot et Arthur Cazaux sont attendus en double face à Nicolas Mahut et Vasek Pospisil, Benoit Paire va avoir à coeur, pour clôturer ce « super Wednesday », de confirmer son bon état de forme face au Kazakh Alexander Bublik. Très efficace au premier tour, l’Avignonnais a clairement affiché ses ambitions : « Je suis là pour gagner ». Y a plus qu’à !